« Voici mon retour, sans doute tout à fait personnel et subjectif du premier moment de rencontre à Marseille autour de la question d’imaginer le centre chorégraphique de demain.
Ce qui m’a frappée c’est combien les CCN sont vécus comme un lieu de privilèges, des lieux coupés du terrain. Le premier pré-requis pour même imaginer une autre manière d’habiter ces lieux est véritablement le souhait profond que les durées des mandats des chorégraphes dirigeant ces lieux soient respectés et limités. Les abus récurrents sont légions et il faut dire qu’avec un certain Pavillon Noir, les compagnies régionales ont de quoi être contrariées!
Tout les présents s’accordent à reconnaitre la richesse de la vie de la danse dans les territoires, le travail colossal effectué par les uns et les autres, les porteurs de projets, les porteurs de lieux et la non-reconnaissance de ce travail profond au profit de vitrines avec d’indéboulonnables directeurs, totalement coupés du terrain. Donc finalement la discussion a plutôt porté sur la question de la reconnaissance de ce travail souterrain, mais profond, militant, passionné.
Il est grand temps que les directrices et directeurs de CCN partagent leur outil, mais aussi leur écoute de ceux qui œuvrent pour la danse autour d’eux, quelque soit leur taille car tous contribuent à l’avenir de notre Art! »
Micheline Lelièvre
membre du CA de Chorégraphes Associés
Suite à cette réflexion à Marseille, Philippe Madala nous fait suivre les liens suivants:
– Repères n°8 : Les principaux réseaux et programmes financés par le ministère de la culture (création artistique), téléchargeable ici
– ou à partir de cette page