Communiqué de presse, édité le 24/06/2014
Le premier ministre, lors d’une conférence de presse, a fait plusieurs annonces importantes pour notre secteur :
• L’état validera l’accord sur l’assurance chômage tout en prenant en charge le différé d’indemnisation jusqu’à la fin des travaux d’une nouvelle mission.
• Celle-ci est chargée de remettre à plat le système de l’intermittence avec l’ensemble des acteurs concernés.
• La compensation du « différé d’indemnisation » ne serait pas pris sur le budget de la culture dont les crédits seront maintenus jusqu’en 2017.
Tout cela va dans le sens de l’apaisement et nous saluons les prises de positions du gouvernement qui cherche (enfin!) à trouver des solutions pour le monde de la culture.
On peut alors se demander pourquoi avoir attendu la fin de la négociation pour intervenir?
Au début de celle-ci, le MEDEF campait déjà dans une provocation indigne rendant l’intermittence responsable de l’ensemble du déficit de l’UNEDIC. Les déclarations insultantes faites sur les intermittents « fainéants-profiteurs-voleurs » nourrissaient un sentiment de ras-le-bol général des professionnels du spectacle. La période des festivals approchant, les manifestations ont cédé rapidement la place aux grèves. Inéluctablement… Le système d’assurance chômage permet une survie pour une partie des artistes et des techniciens. Comme notre système de santé, il est imparfait et comme lui, le monde entier nous l’envie. Les auteurs ne peuvent produire leurs œuvres sans les acteurs de la création.
Le syndicat Chorégraphes Associés reste donc mobilisé avec l’ensemble du secteur artistique pour faire évoluer les annexes 8 et 10 dans le système de l’assurance chômage. Les auteurs sont encore une fois disposés à faire des propositions en ce sens.
Le syndicat Chorégraphes Associés appelle tous les acteurs chorégraphiques à rester vigilants quant à l’évolution de cette situation qui nous concerne tous.